Episode 9 : La journée portnim oik

Pour une fois, j’ai bien dormi. Pas étonnant mon patch s’est détaché dans la nuit !!! Pourtant ce matin, le manque n’était pas terrible. Il était là mais facilement surmontable.
Je réfléchis aux clopes que je me suis achetées hier soir. C’est un peu de l’argent foutu par les fenêtres vu que je ne les aime pas. Histoire de m’en persuader davantage (tu parles !) je m’en fume une. Comme hier, je ne la finis pas (en plus c’est du foin car j’ai pris des super légères). Ca me fruste et ça me fait réfléchir. J’acquiers une certitude : la clope c’est beurk comme je le disais hier et je m'engage dans une voie irrémédiable. Le chemin sera peut-être parsemé d'embûche mais j'y fonce.
Histoire de voir comment on peut retomber dedans, je m’en refume une autre plus tard en analysant bien mes sensations. Tout ça me replonge de nombreuses années en arrière lorsque je me forçais à fumer pour m’accoutumer et pour ne plus trouver ça dégueu. Je vois le piège arriver gros comme une maison.
Ma voisine – qui a arrêté de fumer en même temps que moi - arrive complètement déprimée en fin de journée et me voit cloper la 2e cigarette. On en discute et elle me persuade d’aller chercher des NTB. J’en garde un très mauvais souvenir et essaie de l’en dissuader. Elle ne connaît pas et finit par me convaincre. Nous voici donc partis en expédition à la pharmacie. On est explosés de rire parce qu’on ne sait pas lesquelles choisir. Je choisis le paquet à la menthe et elle le paquet normal. Je lui fais tout un bin's pour qu’on ne fume pas sur le trottoir car c’est vraiment trop la honte ces « cigarettes » qui daubent et nous allons nous isoler sur un terre-plein. C’EST L’HORREUR ABSOLUE tellement ça pue. Du coup, on n’est vraiment pas prêt de recommencer et nous élaborons une stratégie pour servir des NTB chaque fois qu’on nous demandera une clope dans la rue… gnarf gnarf gnarf.
La soirée se passe tranquillou. Une 3e super light puis une normale que je taxe à un pote.
Je fais les comptes : 52 cigarettes à J-1 (le réveillon…) – 13 cigarettes à J+3 – 13 cigarettes à J+4 – 6 cigarettes à J+5 – 1 cigarette à J+7 – 4 cigarettes à J+8… En 9 jours, je n’atteins pas ma consommation quotidienne d’avant. Ouf ! Je ne suis pas trop gravos.
Je laisse passer la soirée de demain car probable sortie en boîte et l’objectif de la semaine prochaine est 0 craquage. Comme ça j’anticipe sur la date fatidique du 31 janvier…
A propose de sortie en boîte, je m’insurge !!! Je suis en train de passer pour le gros picolo de la bande. Ok j’ai une bonne descente mais quand même… je ne suis pas bourré 24h/24 et surtout je ne bois pas tous les jours !!! Ceci dit : Vive le whisky coke !!! HIPS !
Bref, tout ça pour dire que je sais plus trop comment gérer ces craquages. Ils ne sont pas dus à un manque mais à une tendance que j’ai toujours eu : celle d’enfreindre des interdits. Je sais : c’est très gamin mais bon… Va falloir que je mûrisse. Bah voilà, c’est malin, je vais mûrir, je vais devenir pô drôle et plus personne me lira… BOUUUUUUUUUUH. Heureusement que les remarques des gens du forum me font réfléchir positivement. Merci à eux
Autre bilan : 5 jours viennent de s’écouler et je n’ai pas bossé d’un poil... En fait, je crois que cette garce de pharmacienne m’a refilé des patchs anti-travail…
A suivre.
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