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Chronique ton blog
28 août 2004

Montpellier 2004 - Episode 3

Ah ah ah ah… Me revoilou…

Ben ouais… Vu le beau temps régnant, l’autre jour, je suis sorti rapido aller prendre un pot avec un pote. Et comme on a un été des plus splendides, il s’est mis à pleuvoir subitement. Comme des fois je suis un peu neuneu, j’ai oublié de fermer le velux qui se trouve au-dessus de mon bureau. Le temps que je prenne mon petit vélo pour revenir chez moi, c’était trop tard. Le mal était fait : mon ordinateur, qui était resté branché, était tout inondé et, bien sûr, il ne marchait plus du tout. Sachant que dans mon ordinateur, il y a toute ma vie et que je n’avais pas fait de sauvegarde du disque dur depuis presque 1 an, c’était une véritable catastrophe. Par conséquent, je n’ai pas pu vous raconter la suite de mes vacances.

J’ai fait sécher mon ordi et… MIRACLE ! Il s’est mis à remarcher ! Et même mieux qu’avant ! Parce qu’il m’était arrivé déjà la même chose et le clavier ne marchait plus. Maintenant le clavier remarche mais c’est la carte son qui en a pris un coup : je peux plus écouter mes MP3 tranquilou… M’enfin l’essentiel est que je puisse ré-écrire…

Donc j’en étais resté quand je me suis retrouvé chez ce beau mec, sans savoir ce que je foutais ici… Ma pote Joun m’a tout raconté…

Jeudi 15 juillet

En fait, l’histoire c’est qu’à la sortie de la boîte il m’a demandé si j’avais des clopes. Il se trouve que j’avais un paquet en rab (eh ouis je suis prévoyant) et que je lui ai vendu. On a sympathisé et il nous a proposé de faire un after chez lui, ce que nous avons immédiatement accepté. Z’avez vu ? Ben si j’étais resté non-fumeur, je ne l’aurais jamais rencontré !!!

Notre hôte s’appelle Loïc. Comme je l’ai déjà dit, il est trop beau. En plus, il est aussi bien junkie dans l’âme que sur le corps. Tout ce que j’aime !

En arrivant chez lui, je me suis déloipé pour faire sécher mes vêtements. Lui aussi… Le problème c’est qu’il n’est pas du tout pédé ! (quoique… de nos jours…). Il ne s’est donc rien passé que la morale réprouve. J’ai discuté avec lui sur sa terrasse ensoleillée pendant que Joun allait dégobiller dans les chiottes (Joun ne tient pas le whisky et une soirée sans gerbi c’est une soirée de perdue pour elle !!!). Pendant ce temps, Rocco, qui décidément ne tient pas les after (quel petit kéké çui-là !), est aller pioncer sur le canapé.

C’est à ce moment-là que j’ai retrouvé mes esprits et que les souvenirs reviennent.

Et l’autre mec qui dormait ? me demanderez-vous. Ben c’était le pote de Loïc (le mien pas celui d’Atoute). Je me suis endormi à ses côtés et n’ai pas arrêté de le tripoter durant mon sommeil croyant que c’était mon David. Je me suis ainsi réveillé à ses côtés balançant mon bras sur ses parties les plus intimes. Lui, ne se démontant pas, a pris mon bras et l’a gentiment ramené vers moi. C’est en fait ce qui m’a réveillé. Comme c’est un mec cool, il ne l’a pas mal pris.

J’ai appris que Joun avait cédé aux avances de Loïc (pas celui d’Atoute ! le mien !!!). Ils sont sortis ensemble. Elle m’a confié plus tard que c’était le plus beau mec avec lequel elle soit sorti (tu m’étonnes !).

Péniblement, avec une gueule de bois d’enfer, nous avons repris le chemin du retour. Loïc nous a ramené à la gare de Frontignan pour prendre un train qui nous ramène sur Montpellier.

Dans le train, je fais une blague à Joun et Rocco, leur faisant croire qu’on est monté dans un train qui ne s’arrête pas à Montpellier et que nous sommes déjà sur Nîmes en direction d’Avignon. La blague prend. Pour se venger, Joun me fait remarquer que je pue l’alcool à plein nez et que je ferais mieux de mâcher un chewing-gum plutôt que de déblatérer des conneries.

On zone tout l’après-midi. Une bonne douche, une bonne sieste…

Je me rappelle subitement avoir dragué un mec la nuit précédente, en boîte. On a longuement parlé de cinéma italien et il m’a filé son numéro de téléphone (j’ai de ces techniques de drague moi !!!). On était si bourrés l’un et l’autre que nous avons décidé qu’il ne valait mieux pas coucher ensemble immédiatement, sous peine d’avoir une première fois très très décevante (aaaaah le syndrome du mec bourré…).

Grincheux finit par rentrer. Il s’est à peine inquiété de ne pas nous voir rentrer (il avait penché pour l’hypothèse d’une énorme partouze).

Je décide de les emmener dîner à La Tomate avec Joun. La Tomate c’est un resto top bon, pas cher et trèèèèèèès copieux, situé dans le centre ville de Montpellier. En chemin, je tombe sur… mon plan drague de la nuit précédente. Je suis heureux car, à jeun, je le trouve trèèèèèès mignon. Je déclare aussi sec que j’ai décidément bon goût !!! On s’échange quelques paroles gênées. Lui doit aller prendre des verres avec des potes ce soir, moi je dois aller en boîte à La Grande-Crotte. Ce ne sera donc pas ce soir que nous coucherons ensemble, même si j’en ai très envie !!!

Après un dîner à base de cassoulet (prout) et de cuisses de grenouilles, Joun, Rocco, Grincheux et moi partons à la Grande-Crotte où Loïc nous attend déjà (le mien pas celui d’Atoute ! Suivez bordel !!!). Nous nous garons. En faisant le tour de la voiture, je tache mon pantalon super djeuns avec la boule de la voiture, enduite de graisse, qui sert à accrocher le jet-ski. Merdum, me dis-je, la soirée commence mal. Pour me consoler, je vais pisser dans le parking.

En arrivant, c’est la big surprise. Y a une queue d’enfer et pourtant on nous fait passer devant tout le monde sans que nous n’ayons rien demandé. En entrant dans la salle, nous comprenons vite pourquoi. Une vision dantesque !!! Des centaines de djeuns âgés entre 16 et 25 ans qui se trémoussent tout suants et tout imbibés. Et vas-y que je danse sur le bar, sur les podiums, accrochés aux escaliers… Y en a partout ! C’est blindé de chez blindé. Evidemment on fait un peu tache ! Pardi ! Ils nous ont laissé entrer croyant que nous étions des parents !!! Eh oh ! On a certes la trentaine mais quand même !!!

Bref, la soirée se passe coolos, sans être top fun (on a quand même dans les genoux la soirée de la veille). On découvre au bout de 2 heures de présence qu’il y a une salle à ciel ouvert avec une terrasse où il fait nettement moins chaud que dans la salle fermée. Juré, tu vas chercher un verre au bar situé dans la salle fermée, tu meures aussitôt tellement il fait chaud. Au moins 35° C ! Tu deviens aussitôt tout transpirant. Tout est moite, du petit orteil jusqu’au gland !

Rocco fait une démonstration de drague à Loïc qui n’en revient pas. Il n’aurait pas été maqué qu’il aurait été de se taper la meuf ! (en fait une gogo danseuse…).

Fatigués par tant d’aventures, nous rentrons nous coucher tous chacun chez soi.

Fin de la journée.

Et bientôt vous saurez…
Comment j’ai attendu un dessert pendant 1 heure
Comment une meuf à hurler en boîte à tout le monde que j’étai homo
Comment Grincheux a vécu sa 2e soirée de boîte consécutive
Comment Loïc (d’Atoute… suivez merde !) a rencontré Rocco….

See you…
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