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Chronique ton blog
29 janvier 2005

La BAN à Strasbourg - Ep.2 : Les adieux

SAMEDI 11 DECEMBRE 2004

Ceux qui écoutent Hôtel Coste en boucle

Vu l’heure tardive à laquelle nous nous sommes couchés la veille, il n’est guère étonnant qu’à 11h du mat’ nous soyons encore au lit… J’ouvre un œil. A mes côtés, il y a Claire qui gît, inerte. Dans la chambre d’à côté, pas un bruit. Même pas un Loïc qui suçote son pouce ou une Zozo qui râle. Rien.

Courageux, je me lève et m’habille pour aller chercher du pain pour le déjeuner. Pour que je puisse sortir, il faut que je défasse tout le bordel qu’on a installé devant la porte d’entrée (oui parce que Claire a peur des monstres pendant la nuit, alors il faut barricader toutes les issues pour la rassurer – chez elle, elle dort dans un coffre-fort).

En rentrant, tout le monde est réveillé. Autour du café, nous tenons un mini-conseil durant lequel il est décidé que pour toute personne qui ira aux toilettes (pour faire caca), tous les autres devront se tenir à l’autre bout de l’appart’ avec une musique d’ambiance assez fort pour masquer les « ploufs » incongrus et autres pétarades gênants.

Comme nous sommes des gens propres, nous nous douchons à tour de rôle. Si bien qu’à la fin, il n’y a plus d’eau chaude pour que Claire et moi fassions la vaisselle (j’en profite pour rendre ici hommage à Claire qui s’est coltinée la vaisselle pendant tout le week-end).

John arrive avec une cargaison de bouffe et de boissons : alcools forts, vins, bières, biscuits apéritif, etc. Les biscuits apéritif plaisent beaucoup à Zozo qui s’amuse à se faire des dents de lapin avec des Curly et un bec de canard avec des Pringles.

Nous trouvons un CD que le fils de Gé a déposé à l’appart. Heureux de notre trouvaille, nous l’écoutons en boucle. Pour info, il s’agit de la compil’ Hôtel Coste volume 6 dont je vous recommande fortement le n°4. Et puis si vous avez pas de thunes, téléchargez-le sur le net. Faisons bloc contre les industries du disque (et contre Pascal Nègre en premier) qui nous ont pompé la bourse pendant des années avec des prix exorbitants. VIVE LA LIBRE CIRCULATION DE LA CULTURE !

Nous prenons l’apéro en attendant que Gé arrive avec son époux. Lorsqu’elle arrive, c’est comme Vatel qui officie à Versailles : un festin de roi. Au menu, il y a du rosbif chaud, une spécialité de Choucrouteland. On bouffe, on boit, on discute, on critique, on fait les langues de pute (naaaaan c’est pas vrai)… Bref, un vrai week-end BAN.

Ceux qui achètent des Pères No

Lorsque nous sortons de table, il est au moins 17 heures ! Nous partons en ville faire une balade digestive pour visiter le marché de Noël. C’est bondé de monde. Zozo est tellement petite qu’on a du mal à ne pas la perdre. Heureusement qu’on arrive à repérer de loin Lolo grâce au pompon de son bonnet ! Claire est littéralement émerveillée par ce qu’elle voit. Elle prend tout en photo. Remarquez ça tombe bien : elle a les cheveux aussi noirs que ceux d’un japonais devant la Tour Eiffel.

Une p’tite pause vin chaud s’impose. Comme je suis sobre comme un chameau, je les laisse boire. Les effets du vin chaud ne se font pas attendre : Claire et Zozo ont envie de pisser. Comme pour toutes les meufs, faut les attendre 307 ans, le temps qu’elles fassent la queue au pipi-room, qu’elles défassent leur 3 épaisseurs, qu’elles se vident, qu’elles remettent leur 3 épaisseurs et qu’elles reviennent.

Après la visite de la cathédrale et sa belle horloge, je fais un caca nerveux pour qu’on retrouve un chalet de Noël où j’ai repéré la veille un p’tit Père No en peluche sympa pour le ramener à mon tendre et cher. Ca fait des émules et tout le monde se joint à moi pour ramener un Père No : Lolo pour son mari, Claire pour ses enfants et Zozo… pour elle ! Pendant ce temps, Gé, Christian et John nous regardent consternés en pensant que finalement nous ne valons guère mieux que ces milliers de touristes à la mords-moi-le-nœud qui envahissent leur ville tous les mois de décembre.

Nous nous come-backons à l’appart’. Nous n’avons pas très faim mais nous mangeons quand même de bon cœur ce que Gé nous a si gentiment préparé. En même temps, nous picolons les alcools que John a piqué dans la cave de son papy. La température monte, les esprit s’échauffent… C’est dans cette ambiance survoltée qu’arrivent subitement la fille de Gé et son copain. Ils doivent halluciner tellement nous sommes Banesques. Une vraie secte ! Et encore… Nous n’avons pas arboré les badges de Phil !

Celle qui suce son doudou

Gé et Christian et leur marmaille rentrent se coucher. Nous restons à l’appart’ avec John. On continue de picoler et là ça part en vrille. On n’arrête pas de se marrer et de picoler. John est si saoul qu’il ne pense même plus à repartir chez lui rejoindre sa douce. Il lui téléphone en essayant d’aligner 2 mots correctement pour lui dire qu’il ne rentrera pas. A mon avis, la gueuse a vite compris que son mec était fin saoul. On en aura la preuve quelques instants plus tard…

C’est à ce moment que nous avons affublé Claire du joli surnom de Bernardo, tellement elle est sourde quand elle a bu. En plus Bernardo, ça lui va bien !

Finalement nous décidons d’aller nous coucher. Dans le couloir, on installe un lit de camp de fortune pour John. Tout le monde se dessape dans une joyeuse ambiance. John se couche… et pète. En fait, John aime péter dans son duvet parce que ça réchauffe (ils sont fous ces Strasbourgeois). Claire rouspète parce qu’elle trouve qu’il pue des pieds. Pour se venger, John lui balance ses chaussettes sales sans que Claire s’en rende compte. Dans la chambre d’à côté, nous n’entendons plus Zozo et Lolo. Claire, John et moi continuons de discuter et de nous marrer. Soudain, une voix s’élève : c’est Zozo qui aimerait bien dormir. Je vous le refais : « Non mais oh là, ça suffit ! On aimerait bien dormir Rhoooo mais chuuuuuuuuuuuut. Arrêtez parce que là c’est plus drôle du tout ». Ben ça nous calme d’un seul coup, même si Claire ne peut s’empêcher de continuer à glousser.

Il en fallait un(e), ben c’est Zozo qui s’y est collée dans le rôle du ronchon du week-end. On n’avait pas l’habitude de la voir dans cet état-là. Faut pas s’y fier : elle est petite la bougresse, mais elle sait se faire entendre ! Ah la la ! La Zozo en train de râler, fagotée dans son pyjama rouge décolleté, ça vaut le coup d’œil !!!



DIMANCHE 12 DECEMBRE 2004

Celle qui aime être en avance

C’est déjà le dernier jour. Nous avons peu dormi et nous nous réveillons la gueule franchement dans le cul. Claire ne s’en est pas rendue compte pendant la nuit mais elle a choisi la chaussette sale de John comme tototte : elle l’a suçotée toute la nuit.

Nous sommes moins vaillants que la veille au soir. Chacun prend sa douche. En voulant me changer dans la chambre de Lolo et Zozo, Claire fait irruption dans la pièce. Cette petite vicelarde ne veut pas en sortir et je me vois obligé de lui montrer mes fesses (j’avais le choix de lui montrer mes fesses ou ma quéquette, j’ai choisi !).

On fait tous nos bagages. Gé et Christian arrivent avec THE second meal of the week-end : un baekenofe, un délicieux ragoût de viandes diverses marinées et cuites pendant des heures et des heures au four, autre spécialité de Choucoutland. Nous le mangeons avec délectation car en plus d’être bon il a la vertu d’éponger nos abus de la veille.

Et puis c’est l’heure de partir. La gare est à exactement 5 minutes à pied de l’appart’ mais Zozo stresse comme une malade. Nous partons donc 3/4 d’heure à l’avance des fois que la ceneucefeu décide de faire partir le train un quart d’heure en avance. J’essaie de négocier un changement de train de dernière minute avec le contrôleur mais il ne veut rien savoir : je ne voyagerai donc pas avec Zozo et serai obligé de poireauter dans le froid.

Ceux qui se quittent

Nous faisons de grands coucous à Zozo pour lui dire au revoir. Elle est furieuse car dans son compartiment y a de gros lourdos qui bouffent des sandwiches comme des porcs.

Puis c’est au tour de Claire et Lolo de prendre le Corail. Je reste donc seul sur le quai avec Gé et John à leur dire au revoir. En attendant mon train, nous allons faire un tour dans un marché de Noël installé devant la gare, spécialisé dans les biscuits. John est un zombie. Il fait tellement de peine à voir que je le prie de rentrer chez lui pour pioncer.

Je laisse Gé regagner ses pénates et m’embarque à mon tour dans le train.

Un bon week-end qui s’achève. Je vais retrouver mon amour à Paris mais je suis quand même un peu tristoune de quitter mes potos de la Ban. Bah c’est pas grave, on se reverra bientôt…

A PARIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS !

P’tit Bilan du week-end :
- Claire, Gé, Christian, John et moi avons fumé comme des tarés.
- Zozo et Lolo se sont plaints que leurs fringues et leur trousse de toilette puaient la clope.
- Nous picolons tous comme des sagouins.
- 3 litres de punch, c’est à peine suffisant pour un début de soirée.
- Lolo continue de sucer son pouce.
- Du coup, John n’a pas osé lui filer une mandale.
- Claire a vu mon cul.
- J’ai pas vu le cul de Claire
- Zozo râle parce qu’elle arrive pas à dormir.
- Claire râle parce qu’elle arrive pas à boire en marchant.
- Finalement, y a que les hommes qui râlent pas.
- Gé est une excellent cuisinière.
- John a un papy très chouette, bien achalandé en alcools de tout genre.
- En bref, Strasbourg c’est de la balle, c’est Choucroutland quoi !

FIN
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