Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chronique ton blog
13 février 2004

Episode 44 : Sweet dreams are made of this

J’ai fait un drôle de rêve cette nuit.

Elles sont loin les nuits où je m’envolais pour un voyage 100% Eros.
Ouuuh ouh ! Romain, Pierre, Lukas, Elodie, Patxi et Sofia ! Tous mes potes de la Starac ! Revenez peuplez érotiquement mes rêves ! C’était trop cool la dernière fois (surtout toi Romain…).

Donc au lieu de rêver de corps sensuels et moites, de soupirs enfiévrés, v’la que je me mets à rêver de ma mère ! C’est pas pareil… Ça calme !
Je vous rassure, y a un bien longtemps que j’ai réglé mon oedipe et ne voyez pas là une bizarrerie sexuelle de ma part. Pas du tout !

J’étais donc chez ma mère, perdu dans les montagnes du Haut-Jura, et je marchais dans le chemin qui mène à notre maison. Soudain, j’arrive au sommet d’une côte et m’aperçois que le terrain s’est effondré et qu’il n’y a plus aucun dénivelé. Je sors alors un paquet de clopes de ma poche… Me demandez pas d’où il sort : j’en sais rien. Les paquets de clopes dans les rêves c’est un peu comme mes kilos : ça pousse en génération spontanée.
Je me fume une cigarette et aussitôt je ressens une forte déception en me disant que c’était trop con d’avoir parcouru tant de chemin et de chuter si rapidement.
Je ne sais pas quoi faire de toutes ces cigarettes qui restent dans le paquet et décide de les fumer toutes en même temps pour m’en débarrasser d’un seul coup.

Vraiment débile comme rêve. Peut-être est-ce une mise en garde inconsciente de la soirée à laquelle je vais ce soir (cf. Episode Sodome et Gomorrhe). Ou alors le chemin sur lequel je me trouvais symbolisait le chemin que je suis en train de parcourir. Le fait qu’il n’y ait plus de pente montre qu’il est maintenant plus facile à parcourir (je suis sur la bonne voie), mais je ne suis pas à l’abri d’une rechute puisque la cigarette fait encore partie de moi…
Enfin ce ne sont que des supputations d’interprétation.

Toujours est-il que l’apparition de ma mère dans mon rêve renforce la conviction que j’ai de voir quelque chose de très infantile dans la cigarette.

Je m’explique :
Dans le fait du fumer, il y a le fait d’avoir quelque chose à la bouche comme lorsque l’on tête, comme quand on suce son doigt, son doudou. Un objet rassurant avec une odeur familière, auquel on peut s’accrocher.
Dans le fait de fumer, il y a le fait de braver un interdit, d’aller contre la « morale » sociale et sanitaire qui voudrait que l’on ne fume pas. On n’est fait qu’à sa tête, on fait un caca nerveux, on joue l’enfant gâté.
Dans le fait d’inhaler la fumée, on retrouve la tétée, le fait de se remplir de quelque chose de chaud. Et là pas d’autorité pour nous sevrer. D’ailleurs on parle bien de sevrage tabagique.

Bref tout ça pour dire qu’il faudrait que d’éminents psychologues se penchent sur la question du tabac. Ça a peut-être été fait mais je n’ai jamais lu les conclusions.

Peut-être que dans 10 ans, il y aura des thérapies cognitives pour arrêter de fumer qui marcheront en l’espace de quelques semaines…

Comme vous pouvez le constater, je poste cette Chronique exceptionnellement tôt, puisque ce soir j’ai rendez-vous avec Sodome et Gomorrhe (voir plus haut). J’ai donc fini par dire oui. Je suis motivé, j’ai mon stock de chouingues, et j’ai bien l’intention de faire mon schtroumpf à lunettes en prétendant à qui le veut que c’est vraiment pas bien de fumer, que c’est vraiment fado d’arrêter de fumer, que j’en suis la preuve vivante etc…

Je vais les saoûleeeeeer !!! Ouais ben moi je me saoûlerai autrement…
Version originale et commentaires

Publicité
Commentaires
Chronique ton blog
Publicité
Chronique ton blog
Albums Photos
Publicité