Episode 12 : Mon pèse-personne et moi

Tellement j’étais nase hier que je viens de me rendre compte que j’avais oublié de préciser que j’avais passé ma journée à comater… évidemment sans AUCUNE envie de clopes !!!
Réveil en retard ce matin. Je me pèse… Arf l’horreur !!! J’ai pris 1 kg. Déjà ? Pas possible. Ce doit être les restes des bouffes gargantuesques des fêtes qui s’expriment. Le temps de me raser, de me laver les dents, de me doucher, de me foutre de la crème sur la tronche, de coller mon patch et v’la que je pars en retard pour mon déjeuner professionnel. Croyant arriver avec 10 minutes de retard, j’ai la surprise de voir que tout le monde est déjà installé, avec des verres d’apéro vides et les entrées qui commencent à être servies : ces couillons avaient avancé le rendez-vous d’une demie-heure sans me prévenir. Ce n’est donc pas 10 minutes de retard que j’avais mais 3 quarts d’heures !!!
Bref, je viens d’évoquer la pose du patch. Vous qui êtes patchés (comme dirait un auvergnat gay !), vous êtes vous posés la question de savoir où le mettre ? Parce que moi tous les matins, c’est une grande question philosophique qui m’interpelle ! A droite ? A gauche ? Sur l’épaule ? Sur le biceps ? Sur la hanche ? Sur la fesse ? Alors je fais des essais devant la glace, et puis en fonction de mon humeur je me le colle là où j’ai envie. Remarquez va falloir que je fasse gaffe parce que si un jour je me réveille d’humeur farceuse, je vais finir par me le coller au milieu du front histoire de faire rigoler toute la galerie !!!
Mais revenons à mon déjeuner. C’est fou ce que les temps changent ! Encore l’année dernière, à ce même type de repas pro, les tables étaient envahies par la fumée de cigarette. Eh ben à midi, que tchi ! On aurait senti un pet de libellule ! Au moment du café, la populace s’est un peu lâchée, me donnant par là-même envie. Alors, j’en ai accepté une… (je sais c’est nase mais j’avais oublié mes chewing-gums).
Ce qu’il y a de bien avec le patch c’est que comme tu as ta dose de nicotine, quand tu refumes une clope elle t’apparaît très quelconque et elle ne te fait pas tourner la tête. Faut que je sois vraiment fort et que je me passe de clopes même hyper ponctuelles. Ce qui est débile c’est que maintenant j’y pense beaucoup moins et que je n’en ai plus réellement envie. Mais comme je le disais dans une chronique précédente, le fait de braver un interdit me fait triper.
C’est quand même plus facile de se priver d’une clope en ayant un chewing-gum dans la bouche que sans.
Version originale et commentaires