The retour - Episode 1 : Et c'est parti !

Il y a des traditions qui se perdent et d’autres qui ne se perdent pas.
En ce début d’année, il faudrait un bouquin épais comme un catalogue de La Redoute pour lister les traditions attachées à cette période. Parmi elles – en vrac – le sapin de Noël avec l’étoile qu’on n’arrive pas à fixer au sommet, la dinde farcie qui se détache à la cuisson, le cadeau de Noël de Tata Suzette qui est (une année de plus) de très mauvais goût, etc, etc…

Et puis il y a les fameuses résolutions. La première que j’ai prise était d’arrêter de fumer au 1er janvier, comme l’année dernière, avec l’espoir - cette fois - de ne pas chuter au bout de 3 mois. J’ai essayé et j’ai chu. Bah ce n’était que partie remise.

La preuve : je viens d’écraser ma dernière clope. J’ai sorti un patch 21 mg qui me restait de l’année dernière, je l’ai posé sur mon bureau et demain matin, dès que je sors de la douche, je me le colle.

Les circonstances ne sont pourtant guère favorables. Je les liste :
- J’ai 7 kilos en trop (ben ouais après les fêtes, on a tendance à doubler un peu de volume) ;
- Mon mec est fumeur (il voudrait arrêter avec moi mais il n’a pas l’air très motiv’) ;
- J’ai une soirée arrosée demain soir avec des fumeurs ;
- J’ai une beuverie organisée samedi prochain avec des centaines de fumeurs ;
- On doit me rapporter une cartouche de clopes ce mois-ci…

Heureusement, qu’à côté de ces obstacles qu’il me faudra bien surmonter, il y a des côtés positifs. Je les liste :
- Je suis ruiné ; si j’arrête de cloper ça me fera une économie de 300 euros par mois.
- J’en ai marre de puer le tabac ;
- Je dois lessiver tous mes murs jaunis au printemps ;
- J’ai envie d’être sain (pour la picole et les teufs, on verra plus tard) ;
- J’ai 36 ans et j’aimerais être non-fumeur invétéré à 40 ans ;
- Mon voisin Rocco, qui avait arrêté de fumer en même temps que moi l’année dernière et qui avait foiré son arrêtage au bout de 3 semaines, a réarrêté de fumer depuis 6 mois. Et il tient le bougre !
- Les 3 premiers jours sont les plus difficiles. Trois jours, c’est finalement vite passé. Au pire, je resterai prostré au fond de mon lit en attendant que ça passe.

Ben voilà, c’est déjà pas mal comme bonnes raisons pour arrêter de fumer.

Faut surtout pas que je repense aux circonstances pendant lesquelles j’aime fumer : en boîte de nuit, au lit, après l’amour, avant l’amour, pendant l’amour, au petit déj’, au dîner, au déjeuner, avant le sport, après le sport, en bossant, en glandant…

Pfiouuu… Ben je suis pas sorti de l’auberge.

C’est cool, le temps d’écrire tout ça, ça me fait déjà 20 minutes sans clopes !

ET C’EST PARTI MON KIKI !!!
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