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Chronique ton blog
3 mai 2005

La croisière s'amuse - Ep.32 : Le kiwistiti qui tirait la langue

Quelle nuit affreuse j’ai passé l’autre soir ! Affreux, affreux, affreux. Pourtant j’avais retiré mon patch comme d’habitude. Faut dire que j’ai pas eu beaucoup de mal à le faire parce qu’avec la chaleur qu’il a fait hier à Paris, j’étais tellement moite que le patch ne collait plus du tout. Je ne sais même pas si il a pu faire de l’effet vu que ma peau était recouverte d’une sensuelle moiteur à faire hurler de bonheur mon Yoyo (pfff j’écris n’importe quoi moi !)

J’ai rêvé que j’étais à la FNAC et que je m’achetais 2 coffrets de DVD vachement chers. J’attendais à la caisse et, soudain, mon voisin Rocco surgissait de nulle part avec un appareil bizarre à la main. Il me dit : « tu vas voir… quand la caissière va scanner tes articles, je vais apposer mon appareil sur la caisse et ça va discrètement changer les prix ». Sans demander son reste, il s’exécute aussitôt. Oui mais voilà… Derrière moi y a un gros balaise qui me tapote sur l’épaule et qui me dit : « je vous ai vu ! reconnaissez-vous être coupable de ce méfait ? ». Moi : « euh… mais c’est pas moi m’sieur ». Lui : « Je sais mais si je n’avais rien dit, auriez-vous profiter de ce méfait ? ». Moi : « Oui ». Et là j’ai hyper balisé parce que je savais que j’aurais un procès et que je n’aurais, de ce fait, plus droit à ma carte de presse.

C’est fou les trucs foireux dont on peut rêver des fois ! Mais ça, je suis sûr que c’est dû à ce qu’on a bouffé hier soir au resto avec Rocco. Parce que quand je me suis levé ce matin, j’avais limite la gerbe. Ce doit être cette huître que j’ai bouffé malgré le fait qu’elle sente le pourri ! D’ailleurs à midi, Rocco est passé me voir pour me dire que lui aussi avait la gerbe. Attention avis de vomi dans la cour !!!

Et puis la journée s’est passée tranquillement à manger mes légumes et à regarder ma photo de quand j’avais 20 ans. Evidemment en me pesant ce matin, je n’ai guère été surpris de voir que j’avais repris tous les kilos perdus la semaine dernière. Avec ce que je me suis enfilé ce week-end, ce n’est pas étonnant ! Va falloir que je me bouge la graisse cette semaine !

J’ai participé à mon premier concours littéraire. Fallait pondre un petit texte avec certaines contraintes. Je vous le soumets : comme ça j’aurai au moins quelques lecteurs autres qu’un jury sévère et coincé du cul !

Merde ! En le relisant, je viens de me rendre compte qu’il y a une méga faute de concordance des temps au début ! Tant pis, je vais perdre.

Ma deuxième journée sans tabac s’est étrangement très bien passée. Des petits manques de temps en temps mais rien de bien grave. En fait, ce sont plus des réflexes que des manques. Demain matin, je vais chez le dentiste : un bon détartrage et mes dents seront toutes blanches (enfin blanc jaunâtre parce que j’ai pas les dents blanches naturellement) !
Version originale et commentaires

« Alice se souviendrait toute sa vie de cet étrange après-midi d’été. Son père, qui s’était absenté, lui avait pourtant formellement interdit de pénétrer dans l’immense serre qui lui servait de laboratoire de recherche, là-bas, tout au fond du parc de la propriété. Bravant l’ordre paternel, Alice ouvrit la porte de la serre et ce qu’elle vit la stupéfia. Comme dans un songe, de curieux animaux multicolores se mouvaient dans un étrange ballet absurde, sous ses yeux ébahis. Elle reconnut alors immédiatement les créatures fantastiques du livre d’images que lui avait offert son père lorsqu’elle était plus petite.
Près d’un petit lac, trois zizibelines se miraient dans l’onde avec coquetterie, sous l’œil amusé d’un kiwistiti qui, facétieux, leur tirait la langue. S’approchant de lui, elle lui caressa gentiment la tête. Malheureusement son petit compagnon s’enfuit subitement lorsque un macacatoes, volant au-dessus d’eux, fit entendre son cri strident. Navrée, elle se dirigea alors vers un figuier sous lequel paissait l’okapipistrelle ailé qui l’avait tant fait rêvé lorsqu’elle feuilletait son livre d’images. Mais sa douce contemplation fut brusquement interrompue lorsque surgit le cruel dodoryphore dont son père lui avait raconté qu’il était l’ennemi absolu des petites filles désobéissantes. Prenant ses jambes à son cou, elle s’enfuit de ce jardin extraordinaire et referma, non sans regret, la porte de la serre laissant paraître une plaque sur laquelle était écrit : laboratoire de Lewis Carrol.»

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